serendipity : (de l'anglais et d'Horace Walpole) est la caractéristique d'une démarche qui consiste à trouver quelque chose d'intéressant de façon imprévue, en cherchant autre chose, voire rien de particulier.
Top articles
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What's in a name? : sur Lexicon de Max Barry - une lecture critique de Stéphane
Vous connaissez peut-être la phrase de Shakespeare : "What's in a name? That which we call a rose, By any other name would smell as sweet."* En linguistique ça illustre la contingence des noms. Et cela peut aussi montrer la puissance évocatrice des mots....
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Badlands* : sur Une Certaine vérité de David Corbett - une lecture de Stéphane
Le premier roman traduit en français de David Corbett n'est pas son premier. Les éditions Sonatine aiment frapper fort pour faire découvrir un auteur (souvenez Ellory - dont on va très vite reparler- ou de Jesse Kellerman**) Une Certaine vérité , Blood...
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M'boui again! : sur Le Linguiste était presque parfait de David Carkeet - une lecture de Pierre
[Troisième lecture, après Gaélig et Stéphane.] Jeremy Cook est un linguiste qui travaille sur le langage de l’enfant en particulier le babillement. Que veut dire « beu » ou « areuh », ou même « m'boui » ? C’est son domaine de recherche. Jeremy est très...
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Jack of all trades* : sur Le Pourboire du Christ de Ludovic Roubaudi - une lecture de Stéphane
Après les supercheries du fakir, Le Dilettante propose un autre titre aussi amusant et agréable. Ludovic Roubaudi est un auteur maison, pour Le Dilettante. Il a débuté sa carrière, en 2002, avec le terriblement touchant Les Baltringues . Pour être honnête,...
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Murder Inc.* : sur Comment tirer sa révérence de Malcolm Mackay - une lecture critique de Stéphane
Nous avions laissé Calum MacLean après l'affaire Lewis Winter (ICI). A peine quelques semaines de remise en état et nous le retrouvons dans ce deuxième volet de cette excellente trilogie signée Malcolm Mackay qui confirme son talent avec Comment tirer...
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The Greatest : sur Alias Ali de Frédéric Roux (Ed. Fayard) - une lecture critique de Jérémy
Je suis tombé par hasard sur ce livre, disposé un peu à l’écart sur une table, noyé au milieu d’ouvrages sans saveur. J’ai touché, regardé, lu la quatrième de couverture et les premières pages. J’ai tout de suite accroché, en une page, onze lignes, c’est...
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Comique cynophile chez les sinocs : sur Molosses de Craig Johnson - une lecture critique de Stéphane
Sixième aventure de Walter Longmire. Pour les lectures des autres romans, c'est là. Que pourrais-je dire à ceux qui ne connaissent pas encore le shérif le plus drôle du Wyoming pour les convaincre? Qu'après cinq minutes d'écoute j'ai commencé à rigoler?...
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New York city serenade* : sur Taxi Driver de Richard Elman - une lecture critique de Stéphane
La plus chouette couverture de la rentrée, c'est lui : Une sérénade, alors? Un peu de ça, oui. Un chant en l'honneur de quelqu 'un ou pour séduire quelqu'un, en soirée. Bon, c'est Taxi Driver , donc allons-y pour une variante : l'élégie crépusculaire....
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Sur la brèche* : sur The City and the City de China Miéville - une lecture critique de Stéphane
Passé un certain age, une lecture est toujours intertextuelle - avec ou contre un autre livre lu. Et cette mêlée continue avec toutes les fictions, tous les récits : films, chansons, reportages, etc.** Voyez d'ailleurs les références métatextuelles***...
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USA vs UNC sur Triple Crossing de Sebastian Rotella - une lecture critique de Stéphane
Dans la lignée (ou sur la Ligne - autre nom de la frontière) de Don Winslow ou de Kem Nunn et tout juste après l'immense Clandestin de Caputo, la premier roman de Sebastian Rotella s'imposait. La Frontière encore et encore, donc. Succès salué aux Etats...
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A hard day's night : sur Coyote crossing de Victor Gischler - une lecture critique de Stéphane
Ca pourrait s'intituler Nuit d'enfer à Bouseville, Un Grateux chez les Mafieux, Du Redbull et des Rednecks. Bref, ça pourrait être un film de Tarantino. Ca débute terriblement bien, comme ça : "Je simulai une toux et recouvris ma bouche de la main pour...
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Helter skelter : sur Lionel Asbo de Martin Amis - une lecture critique de Stéphane
Même si le jeu des titres des Beatles pour chaque papier est terminé*, la présence, dans le roman de John, Paul, George, Ringo et Stuart ne me laissait pas le choix. Tout ça à cause de Grace, la mère de la tribu Pepperdime, fan des Garçons dans le vent....
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You're missing* : sur Les Disparus de Mapleton de Tom Perrotta - une lecture critique de Stéphane
Malgré deux excellents romans parus aux éditions de L'Olivier, Les Enfants de choeur ( Little children , 2004) et Professeur d'abstinence ( The abstinence teacher , 2007), et malgré les adaptations** de ses romans, Tom Perrotta n'est pas très connu chez...
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The leader of the pack* : sur Passé imparfait de Julian Fellowes - une lecture critique de Stéphane
Deuxième roman de Julian Fellowes, après Snobs ** et après le succès de la série Downtown Abbey dont il a écrit le scénario***, Passé imparfait va nous transporter en 1968. Avec la voix de Richard Morant comme liseur, je peux vous dire que ça fonctionne....
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The end* : sur Joyland de Stephen King - une lecture critique de Stéphane
Mon troisième Stephen King (après Coeurs perdus en Atlantide et 22/11/63 - voir ICI) est encore un vrai plaisir de lecture. Ca débute comme ça : "J'avais une voiture, mais au cours de cet automne 1973, je suis allé à Joyland à pied presque tous les jours...
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Catching fish in the darkness : sur La Constellation du chien de Peter Heller - une lecture critique de Stéphane
Un de plus*? Encore un autre roman de tendance eschatologique (relisez bien, je ne parle pas de 50 Nuances)? Ca débute comme ça : "Je laisse tourner la Bête, je garde des réserves d'Avgas 100, j'anticipe les attaques. Je ne suis pas si vieux, je ne suis...
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Mainstream America : sur Artères Souterraines de Warren Ellis - une lecture critique de Stéphane
Mike est un privé un peu particulier. Un "aimant à merde" : genre Pierre Richard mais version hardcore extrême... Et c'est pour cette raison que le responsable de la sécurité, escorté par des "hommes en noir" de la Maison Blanche, lui confie une mission...
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Heart of glass* : sur Machine gun de Warren Ellis - une lecture critique de Stéphane
Quatre ans après l'extrème Artères souterraines ICI, Warren Ellis revient au roman. S'il a renoncé aux expériences limites concernant la sexualité débridée de ses compatriotes, il aime encore les types qui n'ont plus rien à perdre. Deux flics sont appelés...
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Thunderstruck* : sur Les Passagers de la foudre d'Erik Larson - une lecture critique de Stéphane
Ecrit entre Le Diable dans la ville blanche (2003, ICI) et Dans le Jardin de la bête (2011, ICI), Les Passagers de la foudre (2006) possède les mêmes qualités que ces deux récits. Erik Larson parvient à transformer l'Histoire en roman, sans avoir recours...
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Helter skelter, more! : sur Lionel Asbo, l'état de l'Angleterre de Martin Amis - une lecture critique de Pierre
Lionel Pepperdine est un jeune homme de 21 ans qui habite et vit à Diston city, dans la banlieue de Londres. Benjamin d'une famille de 7 enfants, nés de père différent, il est le type même de ces gros bras au crane rasé, brute analphabète et raciste,...
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Les jeux sont faits : sur Les Joueurs de Stewart O'Nan - une lecture critique de Stéphane
Commençons par le commencement, le titre : Les Joueurs , dans la traduction de Nicolas Richard -encore lui!* The Odds - A Love story , dans la version originale. So what?, me demanderez-vous. The Odds , on les retrouve au début de chaque chapitre , "Chances...
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Trois francs six sous : sur Pour trois couronnes de François Garde - une lecture critique de Stéphane
L'an dernier, il avait raté le Prix Landerneau de très peu de voix (il ne manquait pas la mienne) mais s'était rattrapé avec un Goncourt du Premier Roman* et sept autres prix littéraires pour le formidable Ce qu'il advint du sauvage blanc , souvenez-vous...
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Anti-hérault : sur Le Secret d'Edwin Strafford de Robert Goddard - une lecture critique de Stéphane
Robert Goddard, malgré son nom, est anglais. A la lecture de ce roman qui est, rappelons-le, son premier roman, publié initialement en 1986, il est même british jusqu'au bout des ongles. On a le droit à tout : l'Empire, la politique anglaise (Churchill,...
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War (what is it good for?) : sur Le Corps Humain de Paolo Giordano - une lecture critique de Stéphane & Gaëlig
Le retour de Paolo Giordano pour son second roman était attendu. Quatre ans après le formidable La Solitude des nombres premiers (évoqué rapidement ICI), Prix Strega 2008, il confirme son talent avec Le Corps humain ( Il corpo umano , toujours traduit...
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Tu m'haines? : sur Une putain de catastrophe de David Carkeet - une lecture critique de Gaëlig
L’agence Pillow vient en aide aux couples mariés. Notre spécialité : les mariages souffrant de troubles linguistiques. C’est là que nos linguistes relèvent leurs manches et se mettent au boulot. Ils investissent littéralement le mariage. Les Wilson sont...